CUPIDON PETIT CASTRE Cupidon petit castré,
Si souvent tu m’as ignoré.
Je te guette, l’œil vengeur,
Percer les autres sans rancœur.
Je me vais te dire tes vérités,
Mieux que la flèche te blesser.

Faiseur de pluie et de tourments,
Une Harpie dans un corps d’enfant.
Tu t’excites, jubiles, tourbillonnes,
Cavales en traître et nous abandonnes.

Ô malheureux, tu es si triste,
Distribuant l’amour à l’improviste.
Que fuis-tu vilain cloporte ?
Libère ta colère, qu’elle t’emporte.

Je perçois enfin la furie diabolique,
Au fond de tes yeux angélique.
Dévoile ta haine viscérale,
Déploie tes ailes ! Suppôt du mal !

Noie ta pointe dans le cyanure,
Enfonce-la ! Profond dans le cuir.
Ressens-tu grand misérable,
Les afflictions de ton ârme exécrable ?

Cesse dare-dard je t’en conjure !
Car tu me répugnes affreuse créature,
Faisant croire l’amour éternel,
À nous, pauvres mortels.

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